Sais-tu précisément à quoi ressemble et comment fonctionne ton sexe ? Cela peut avoir son importance pour te sentir bien dans ton corps et dans ta tête.

L’aspect du sexe féminin est différent pour chaque personne. Les lèvres, le clitoris et le vagin peuvent être de forme, de teinte et de taille différentes. Les sexes sont souvent présentés de manière binaire et comme bien délimités : le sexe féminin et le sexe masculin. En réalité, il existe plein de variations et de sexes différents. D’ailleurs, des personnes qui ne se reconnaissent pas comme filles peuvent avoir un sexe dit féminin, c’est le cas de certains garçons trans.

Le sexe féminin est constitué d’organes internes et externes.

Les organes externes

Les organes externes, que l’on appelle aussi la vulve, sont :

  • les lèvres extérieures (qu’on appelle souvent « grandes lèvres ») et les lèvres intérieures (qu’on appelle souvent « petites lèvres »). Les lèvres extérieures sont bien souvent revêtues de poils, les lèvres intérieures sont reliées au clitoris, elles peuvent d’ailleurs être appelées lèvres du clitoris. Malgré les noms qu’on leur donne souvent (« grandes » et « petites »), leur taille varie d’une personne à l’autre. Elles sont parfois asymétriques et souvent les « dites » petites lèvres dépassent les « dites » grandes lèvres ;
  • le capuchon du clitoris, dans le prolongement des petites lèvres, forme comme une capuche au-dessus du gland du clitoris ;
  • le gland du clitoris, à la jointure des petites lèvres, forme un petit bouton. Parfois il se cache sous le capuchon, il faut alors le décalotter (tirer le capuchon vers le haut) pour découvrir le gland ;
Schema du sexe feminin vu de face sur le site parlons-sexualites.fr
Schéma du sexe dit féminin vu de face
  • l’entrée du vagin et l’hymen. L’hymen est une membrane ou une sorte de bourrelet de muqueuse à l’entrée du vagin. Il peut avoir différentes formes. Certaines personnes naissent sans hymen.
  • les orifices des glandes de la cyprine – ce sont par ces orifices situés juste à côté de l’entrée du vagin que sort la cyprine (liquide lubrifiant, on dit aussi la mouille) quand tu es excité.e.
  • le méat urinaire ; un orifice par lequel sort l’urine. C’est aussi de cette zone que peut sortir parfois l’éjaculation ;
  • l’anus, un orifice fermé qui peut s’ouvrir quand on fait caca ou quand on désire une pénétration anale.

Les organes internes

  • le clitoris est un organe très sensible qui peut apporter beaucoup de plaisir voire un orgasme. C’est sa seule fonction, il comporte ainsi énormément de terminaisons nerveuses. Il gonfle et entre en érection quand tu es excité·e. Sa plus grande partie est interne, seul le gland du clitoris est visible en haut de la vulve ;
Schema du clitoris, organe sexuel chez la femme
Schéma du clitoris
  • le vagin, est un conduit humide. Ses parois se touchent mais elles peuvent s’assouplir quand quelque chose (un doigt, un pénis, un objet…) pénètre le vagin. C’est par là que sort le sang des règles. C’est par là également que sort le bébé au moment de l’accouchement. Avec l’excitation il entre en érection, il se redresse, s’allonge et se mouille ;
  • l’utérus, est l’organe dans lequel se développe l’embryon, puis le fœtus quand une femme est enceinte. C’est de là que vient le sang des règles ;
  • les ovaires, sont deux petits organes qui contiennent les ovules ;
  • les trompes de Fallope, sont deux tubes très fins par lesquels l’ovule glisse des ovaires jusqu’à l’utérus ;
  • la prostate, est un organe qui gonfle avec l’excitation et peut produire des éjaculations. Elle est située entre le vagin et l’urètre et entoure l’urètre. Elle peut apporter du plaisir. On peut la toucher tout autour du méat, ou dans le vagin, là où elle forme une bosse rugueuse (c’est ce qu’on appelle communément le point G) ;
  • les muscles du périnée permettent d’ouvrir et de fermer nos orifices : le méat, le vagin et l’anus. La musculation de son sexe peut aider à la continence, à la pénétration et au plaisir. Si on en ressent le besoin, il est possible de consulter à ce sujet.
Schema du sexe feminin sur le site parlons-sexualites.fr
Schéma du sexe dit féminin, ce qu’on ne voit pas

Pour savoir à quoi ressemble ton sexe, la meilleure solution est d’utiliser un miroir.

Tes questions

J’en ai marre d’avoir des infections urinaires à répétition ! Qu’est-ce que je peux faire ?

Les infections urinaires à répétition touchent de nombreuses personnes, même si elles ont une petite préférence pour les vulves. Cela provoque des brûlures douloureuses quand…

Les infections urinaires à répétition touchent de nombreuses personnes, même si elles ont une petite préférence pour les vulves. Cela provoque des brûlures douloureuses quand tu urines et des envies fréquentes d’uriner. Mais ne perd pas espoir, il existe quelques solutions pour les éviter ! Ces infections -que l’on appelle aussi cystites- sont majoritairement causées par des microbes principalement d’origine digestive.
Nous ne sommes pas égaux·les face aux cystites. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer :
– la propagation de ces microbes peut se faire lorsque tu vas faire caca : les bactéries peuvent alors pénétrer via ton méat urinaire, remonter le long de l’urètre jusqu’à infecter ta vessie. Il s’agit d’une auto-contamination ;
– les microbes peuvent se transmettre par les mains, des sextoys ;
– d’autres facteurs peuvent aussi favoriser les infections urinaires comme des malformations de l’appareil génito-urinaire, la constipation, ne pas assez s’hydrater, etc.
Quelques conseils pour éviter les cystites :
– bien soigner une infection en cours en allant voir un·e médecin ou un·e sage-femme qui peut te prescrire un traitement antibiotique (une seule prise, par voie orale). C’est important d’être sûre d’avoir une cystite pour le prendre. Le corps peut s’habituer à cet antibiotique et cela ne fera plus effet ;
– cela peut paraître évident, mais quand tu vas aux toilettes il est mieux de s’essuyer de l’avant vers l’arrière pour éviter les auto-contaminations ;
– bien que les cystites ne soient pas des IST, il est conseillé d’uriner après chaque rapport sexuel pour éliminer d’éventuels microbes qui pourraient stationner à l’entrée de l’urètre. Et chose TRÈS bienvenue : se laver avant de toucher ton sexe ou celui de ton, ta, tes partenaire·s. Car sous les ongles, il peut y avoir de nombreux microbes ! ;
– n’hésite pas à boire au moins 1,5L d’eau par jour, pour laver ta vessie et à aller uriner dès que tu en as l’envie ;
– si tu es souvent constipé·e (ce qui est un facteur de cystite à répétition car les bactéries prolifèrent dans ton tube digestif), tu peux favoriser les fibres dans ton alimentation (les fruits, légumes et céréales complètes en sont riches) pour faciliter ton transit intestinal ;
– tu peux utiliser un savon au pH neutre qui n’endommage pas la flore vaginale, cependant l’hygiène quotidienne de la vulve et les douches vaginales sont déconseillées ;
– tu peux consommer de la canneberge, plus connue sous le nom de cranberry qui possède des vertus de prévention contre les infections urinaires. Tu peux faire une cure sous forme de jus ou de baies pendant 15 jours à un mois pour éviter de nouvelles cystites.
– il y a aussi les probiotiques (des « bonnes » bactéries, les lactobacilles) pour ré-équilibrer ta flore microbienne. Ils sont efficaces mais ne sont pas remboursés et coûtent relativement chers.
Enfin, si tu fais plus de douze cystites par an et que les précédents conseils ne fonctionnent pas, tu peux te faire prescrire un traitement antibiotique longue durée par un·e médecin.

Pourquoi ne sommes-nous pas tous d’accord sur l’anatomie génitale féminine ?

L’étude de l’anatomie, tout comme la médecine, n’est pas une science exacte. Elle évolue. Il semble qu’il y ait plus de désaccords sur l’anatomie dite…

L’étude de l’anatomie, tout comme la médecine, n’est pas une science exacte. Elle évolue. Il semble qu’il y ait plus de désaccords sur l’anatomie dite féminine que celle dite masculine et ce pour différentes raisons.

La médecine a très longtemps été un domaine réservé aux hommes où seuls leurs points de vie comptaient. Les recherches anatomiques sur les femmes étaient uniquement tournées vers la reproduction (grossesse, accouchement) car il y avait, et il y a toujours, un grand intérêt à la contrôler. Beaucoup d’organes essentiellement liés au plaisir qui ne sont pas indispensables dans le processus de reproduction, comme le clitoris ou le périnée, ont longtemps été peu étudiés.

Récemment, grâce aux luttes féministes, les discours médicaux classiques ont été remis en question : d’une part, parce que les femmes ont eu accès à des professions autrefois réservées aux hommes, comme la médecine ou la recherche. D’autre part, parce que ces luttes ont contribué à l’auto-connaissance et à l’appropriation de l’anatomie génitale dite féminine par les femmes. Des organes comme la prostate féminine sont aujourd’hui plus étudiés et font l’objet de débats. L’utérus autrefois représenté comme beaucoup plus grand que le vagin a été rétréci sur les planches anatomiques et dans les manuels scolaires.

Le terme d’anatomie génitale féminine pourrait lui-même être remis en cause car certaines personnes naissent avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux définitions typiques du masculin et du féminin, c’est l’intersexuation. Il existe une très grande diversité de développements sexuels, tellement qu’il en devient absurde d’essayer d’en faire des classifications.
Les connaissances anatomiques se sont profondément enrichies mais il reste encore du travail à faire en termes de recherche et de diffusion !

Je n’arrive pas à avoir de rapports. On m’a dit que je devais souffrir de vaginisme, qu’est-ce que c’est ?

Le vaginisme, c’est quand les muscles qui entourent l’entrée de ton vagin se contractent de manière involontaire et incontrôlable, ce qui rend la pénétration vaginale…

Le vaginisme, c’est quand les muscles qui entourent l’entrée de ton vagin se contractent de manière involontaire et incontrôlable, ce qui rend la pénétration vaginale compliquée voire impossible. Peut-être que tu es frustré.e de ne pas pouvoir pratiquer cela. En tout cas ce n’est pas de ta faute, ce sont des réactions du corps très difficiles à maitriser et ce n’est pas toujours possible d’agir dessus.

Les causes du vaginisme sont multiples, à la fois individuelles et sociales. Cela peut être lié à ton état émotionnel (anxiété, stress), des accouchements ou examens gynécologiques compliqués, des changements hormonaux, des violences sexuelles passées ou présentes, etc. Parfois, les douleurs à la pénétration peuvent aussi être causées par une infection de ta vulve, de ton vagin ou liées à la forme de ton hymen, à la position de ton utérus, une pénétration brutale et/ou non lubrifiée, etc.

Le vaginisme n’est pas un état définitif ! Il existe différentes techniques qui permettent de renforcer ou de détendre es muscles qui entourent le vagin. L’important est que tu trouves celles avec lesquelles tu te sens à l’aise et d’aller à ton rythme. C’est à toi de choisir si tu préfères le faire chez toi avec ou sans partenaire(s) et/ou être accompagné·e d’un·e soignant·e dans ta démarche.

Peut-être as-tu la sensation que le vaginisme t’empêche d’avoir une vise sexuelle épanouie. N’oublie pas que la pénétration vaginale n’est pas la seule pratique sexuelle qui existe ! Si tu en as envie, il y en a plein d’autres que tu peux explorer.

C’est quoi la prostate ? Ça sert à quoi ?

Malheureusement, il y a très peu de recherches au sujet de la prostate, et les scientifiques ne sont pas tou·te·s d’accord. Ce qui est sûr…

Malheureusement, il y a très peu de recherches au sujet de la prostate, et les scientifiques ne sont pas tou·te·s d’accord. Ce qui est sûr c’est qu’il s’agit d’un organe composé de glandes.

La prostate existerait chez les filles comme chez les garçons : même si celle associée au sexe masculin est bien plus connue. La prostate masculine participe à la production du sperme. Celle associée au sexe féminin appelée aussi « glandes de Skene » produirait également un liquide – dont on parle moins !- le liquide de l’éjaculation féminine.

Prostate et plaisir

La prostate qu’elle soit liée au sexe masculin ou féminin peut procurer du plaisir par sa stimulation et peut être source d’orgasme. Si tu le souhaites, tu peux partir à la recherche de ta prostate, seul·e ou avec ta/ton/tes partenaire·s.

Si tu as un pénis, tu pourras accéder à ta prostate par une pénétration anale ou bien en externe en appuyant sur la zone entre l’anus et les testicules.

Si tu as un sexe féminin, tu peux la sentir soit autour de l’orifice urinaire (par où sort l’urine), soit à l’intérieur du vagin (dans le 1er tiers côté ventre).

Si tu es intersexe, donc que tu es né·e avec des caractères sexuels féminins et masculins, tu devrais trouver ta prostate le long de ton urètre, peut-être proche de l’orifice de l’urine, peut-être plus interne et dans ce cas accessible par l’anus.

Y a-t-il un moyen de changer sa vulve ?

Oui, il s’agit de la chirurgie de la vulve. Tu peux avoir envie de changer ta vulve pour plein de raisons différentes : – parce…

Oui, il s’agit de la chirurgie de la vulve. Tu peux avoir envie de changer ta vulve pour plein de raisons différentes :
– parce que l’aspect extérieur de ton sexe ne te plait pas ;
– parce que tes lèvres du clitoris te gênent du fait de leur longueur ;
– parce que tu aimerais que ton hymen soit resserré ;
– parce que tu souhaites éprouver certaines sensations…

Si tu as envie de modifier ton sexe c’est sûrement pour te sentir mieux. Et ce désir s’entend tout à fait ! Avec la chirurgie de la vulve comme avec la chirurgie esthétique ce qui peut poser question, ce sont les images des corps qui s’imposent à nous par le biais des médias, en particulier les films pornos. Plus tu vois des images avec des corps identiques ou très proches (blancs, minces, épilés,…) plus tu peux avoir envie d’y ressembler.

Par exemple, dans les films pornos tu peux voir des vulves avec des lèvres du clitoris identiques de chaque côté et d’un ou deux centimètres de longueur. Tu peux aussi entendre les mots « petites lèvres » pour les désigner. Chez 1 femme sur 3 pourtant, ces lèvres dépassent des lèvres poilues (ou « grandes lèvres »). Les lèvres du clitoris sont très souvent asymétriques et peuvent mesurer plus de 4 centimètres de longueur. Par leur taille, les lèvres du clitoris peuvent parfois gêner pendant le sport, la marche ou des pratiques sexuelles… La chirurgie peut permettre de réduire cette gêne. En revanche, quand on coupe une partie de ces lèvres, on intervient sur une peau fragile, une muqueuse, pleine de terminaisons nerveuses. Si tu as recours à cette chirurgie, tu enlèves à ton sexe et à ton corps une zone sensible qui peut souvent être agréable.

Dans tous les cas, si tu es complexée, n’hésite pas à en parler. Et n’oublie pas, tout comme nos nez, nos seins, nos mains,… nos vulves sont diverses et plurielles. Et c’est ça qui fait leur beauté !

L’excision, qu’est-ce que c’est ?

L’excision c’est le fait d’enlever des parties du clitoris : le capuchon, le gland et/ou les lèvres (qu’on appelle aussi petites lèvres ou lèvres internes)….

L’excision c’est le fait d’enlever des parties du clitoris : le capuchon, le gland et/ou les lèvres (qu’on appelle aussi petites lèvres ou lèvres internes). Tu peux aussi avoir entendu parler d’infibulation. C’est une excision complétée par l’ablation des grandes lèvres (ou lèvres externes dont les deux parties restantes sont cousues bord à bord ne laissant qu’un petit orifice à l’entrée du vagin.

L’excision est illégale dans la majeure partie des pays mais est encore beaucoup pratiquée. En Europe, 500 000 femmes ont subi ces violences sexuelles. L’excision est une mutilation sexuelle qui peut avoir des conséquences importantes pour la santé sexuelle des femmes et leur sexualité. Elle est pratiquée en grande majorité dans certains pays d’Afrique et d’Asie mais peut également l’être en Europe. L’excision traduit le contrôle exercé par la société sur les femmes et leurs corps. Différentes raisons religieuses, culturelles et sociales servent à la justifier.

On peut subir l’excision à n’importe quel âge. Il arrive qu’on oublie cet évènement car on était très jeune ou bien parce qu’il était traumatisant et que notre cerveau l’a oublié. C’est pourquoi certaines personnes découvrent tardivement le fait d’avoir été excisée, par exemple en explorant leur corps, en voyant des images de sexes non mutilées ou lors de rapports avec d’autres personnes.

Si tu te poses des questions, si tu penses être concernée ou si tu as peur de subir une excision, tu peux en parler pour être aidée. Tu peux par exemple contacter le GAMS ; c’est une organisation qui propose de l’écoute et de l’accompagnement sur les mutilations sexuelles féminines et qui milite pour l’abolition de ces pratiques. Tu peux également te rendre dans d’autres lieux d’écoute et d’accompagnement sur la santé sexuelle ou autour des violences, tu trouveras les contacts sur notre carte interactive.

Avoir été excisée n’empêche pas une sexualité, mais si tu ressens des douleurs dues à l’excision, tu peux aussi avoir recourt à la chirurgie réparatrice (qui est entièrement prise en charge par la sécurité sociale). Dans la sexualité, tu peux aussi en parler avec ton ou ta partenaire et éventuellement avec des professionnel·le·s chercher comment ces moments peuvent devenir agréables pour toi, trouver les pratiques et les parties de ton corps qui te procurent du plaisir…

Ce qui est sûr c’est que tu as le droit d’être protégée du risque d’excision et tu as aussi le droit d’être aidée si tu as subi cette violence.

Est-ce que les filles se masturbent moins que les garçons ?

Les filles ne se masturbent pas forcément moins que les garçons mais l’éducation des filles met souvent l’accent sur la pudeur et le romantisme. Ainsi,…

Les filles ne se masturbent pas forcément moins que les garçons mais l’éducation des filles met souvent l’accent sur la pudeur et le romantisme. Ainsi, rechercher le plaisir par la masturbation est parfois moins bien considéré pour les filles.
De plus, le clitoris, organe du plaisir féminin, est rarement décrit aux enfants. Certaines découvrent très tôt que se toucher procure des sensations agréables. D’autres ne l’apprendront que très tard, voire jamais.
Certaines filles n’apprécieront jamais la masturbation. Pour d’autres, c’est la seule manière d’arriver à l’orgasme.
Cependant, la masturbation féminine n’est plus tabou. On en parle un peu plus, cela permet de déculpabiliser certaines filles et d’en rassurer d’autres.

Je ne sais jamais quand mes règles vont arriver…

A la puberté, quand tu commences à avoir tes règles, il est fréquent que l’intervalle entre les règles soit variable, il peut parfois être de…

A la puberté, quand tu commences à avoir tes règles, il est fréquent que l’intervalle entre les règles soit variable, il peut parfois être de plusieurs mois. Souvent, le cycle se régularise progressivement. La durée entre le premier jour des règles et le premier jour des règles suivantes est généralement de 28 jours, mais le rythme peut être différent pour chacune (en général entre 25 et 35 jours).

Tu peux noter chaque mois le premier jour de tes règles, c’est une bonne habitude qui permet de connaître son propre rythme et de repérer un éventuel retard. Mais peut être fais tu partie des personnes qui ont un cycle irrégulier. Ce n’est pas un problème mais une particularité.

Mes petites lèvres dépassent des grandes, est-ce que c’est normal ?

Les complexes liés au corps sont fréquents. Il n’y a pas de « norme », grandes ou petites, les lèvres peuvent dépasser ou pas, ne…

Les complexes liés au corps sont fréquents. Il n’y a pas de « norme », grandes ou petites, les lèvres peuvent dépasser ou pas, ne pas être de la même taille des deux côtés… On a tous et toutes des yeux, un nez, des oreilles différentes… C’est pareil pour la vulve ! Elles peuvent aussi varier de forme et de couleur quand elles réagissent à l’excitation.

Comme tu peux le voir dans notre illustration, nous avons fait le choix d’appeler les petites lèvres, les « lèvres du clitoris » car elles sont reliées au clitoris, et les grandes lèvres les « lèvres poilues » car à partir de la puberté, des poils y poussent ! Tu peux être complexé-e par ton sexe, si cela te pèse, n’hésite pas à en parler en à un.e professionnel.le.

Pourquoi parle-t-on de plus en plus du clitoris ?

Si on entend parler du clitoris, si on voit de plus en plus sa représentation, c’est que les femmes revendiquent elles de plus en plus…

Si on entend parler du clitoris, si on voit de plus en plus sa représentation, c’est que les femmes revendiquent elles de plus en plus le droit d’avoir du plaisir. Et le clitoris, c’est l’organe du plaisir des femmes. C’est aussi pour que cet organe soit mieux connu, car encore un quart des filles de 15 ans ne savent pas qu’elles ont un clitoris. Il a fallu attendre la rentrée 2018 pour qu’il soit représenté correctement dans un manuel scolaire.

C’est un organe très sensible dont la stimulation peut apporter beaucoup de plaisir voire un orgasme. Il comporte énormément de terminaisons nerveuses. Il gonfle et entre en érection quand tu es excité·e. Comme ses bulbes internes entourent le vagin, il entre aussi en jeu dans les sensations de la pénétration.