Ton image t’appartient et personne n’a le droit de l’utiliser ou de la divulguer sans ton autorisation. Cela s’appelle un droit exclusif. Si on l’utilise sans ton consentement, cela peut-être du cyberharcèlement. Cet article revient sur la protection de ton image.
Il peut s’agir par exemple de photos de vacances, de vidéos d’un événement familial, sur lesquelles tu apparais et où on te reconnait. Avant toute diffusion, on doit obtenir ton accord. Les photos peuvent avoir circulé publiquement ou être partagées dans des conversations privées sur internet ou par téléphone.
Si tu es mineur·e
Le mot “sexting” ou textopornographie vient d’entrer dans la loi.
La diffusion via Internet de photos ou vidéos représentant un·e mineur·e dénudé·e ou dans une situation sexuellement explicite, même par un·e autre mineur·e, est considérée comme une production à caractère pornographique. Elle relève de sanctions pénales.
Depuis 2013, le fait pour des mineur·e·s de plus de 15 ans de se photographier ou de se filmer à caractère pornographique ne tombe plus sous le coup de la loi, dès lors qu’ils·elles n’entendent pas diffuser ces films et ces photos.
Que faire si des images de toi circulent sans ton accord ?
Tu peux le signaler aux plateformes des réseaux sociaux où elles apparaissent ou sur le site internet-signalement.gouv.fr.
Tu peux également porter plainte pour atteinte à la vie privée.
Si une image dégradante de toi tourne sur Internet, tu peux faire appel à des entreprises spécialisées. Elles demandent à les supprimer ou font en sorte de les déréférencer.
En cas de harcèlement par quelqu’un·e de ton école, préviens la direction.
Si le harcèlement intervient dans le cadre professionnel, tu peux porter plainte au commissariat ou à la gendarmerie.
Parles-en autour de toi pour recevoir de l’aide et un soutien psychologique. Il existe un numéro pour les victimes de cyberharcèlement : Net Ecoute 0800 200 000.