Le dépistage est une démarche volontaire, il n’est donc pas obligatoire excepté dans certaines situations (dons d’organes, de lait maternel, de sperme).
Néanmoins beaucoup d’infections sexuellement transmissibles (IST) sont silencieuses ou ne présentent pas toujours des symptômes clairs… d’où l’importance du dépistage, surtout :
Si tu n’as jamais fait de dépistage
Si tu changes de partenaire
Si toi et ton/ta/tes partenaires ne vous protégez pas systématiquement, tu peux faire un dépistage une fois par an
Si toi et ton/ta partenaire êtes en relation exclusive et que vous souhaitez ne pas/plus utiliser de préservatifs.
Si tu as plusieurs partenaires sexuels dans l’année il est recommandé de faire un dépistage au minimum une fois par an, voire tous les 3 mois en cas de prises de risques très fréquentes
Si toi ou ton/ta/tes partenaires avez des symptômes (brûlures, boutons, démangeaisons, écoulements inhabituels en odeur ou en couleur, etc.)
Si tu as un doute, même sans symptôme
Si tu as été exposé·e à un risque de contamination : préservatif qui craque, oubli, etc.
Si tu as subi une agression sexuelle
Si tu envisages une grossesse
Ce n’est pas forcément nécessaire de faire un dépistage de toutes les IST tous les ans. Si tu as eu depuis deux ans qu’une seule relation sexuelle protégée, tu n’as pas les mêmes besoins que si tu as souvent de nouveaux·elles partenaires et que tu ne te protèges pas toujours. Selon ta sexualité, les risques auxquels tu as été exposé·e, mais aussi selon ton genre et ton âge, le dépistage de certaines IST sera plus ou moins indiqué, la fréquence du dépistage plus ou moins pertinente, etc. Par exemple, la Haute Autorité de Santé recommande aux professionnel·le·s de santé de proposer systématiquement aux femmes de 15 à 25 ans sexuellement actives un dépistage des chlamydias tous les ans compte tenu du nombre de contaminations dans cette population.
Il faut aussi tenir compte des délais d’incubation c’est-à-dire le temps pour qu’un microbe soit détectable. Par exemple, après une exposition à un risque de contamination, il faut attendre au moins 2 à 4 semaines pour les chlamydias et 4 à 6 semaines pour le VIH pour faire un dépistage. Pour d’autres IST comme le Papillomavirus(HPV), on considère qu’il y a exposition dès lors qu’on a des rapports sexuels qu’ils soient protégés ou non. C’est pour cela qu’il existe un vaccin et qu’il est conseillé aux personnes ayant un vagin de faire un frottis ou un test HPV régulièrement.
N’hésite pas à te rendre dans un des CEGIDD de la carto du site. Ce sont des centres spécialisés confidentiels et gratuits dans lesquels tu pourras obtenir des conseils et être accompagné·e pour faire des choix informés sur le dépistage.
Le dépistage est une démarche volontaire, il n’est donc pas obligatoire excepté dans certaines situations (dons d’organes, de lait maternel, de sperme).
Néanmoins beaucoup d’infections sexuellement transmissibles (IST) sont silencieuses ou ne présentent pas toujours des symptômes clairs… d’où l’importance du dépistage, surtout :
Ce n’est pas forcément nécessaire de faire un dépistage de toutes les IST tous les ans. Si tu as eu depuis deux ans qu’une seule relation sexuelle protégée, tu n’as pas les mêmes besoins que si tu as souvent de nouveaux·elles partenaires et que tu ne te protèges pas toujours. Selon ta sexualité, les risques auxquels tu as été exposé·e, mais aussi selon ton genre et ton âge, le dépistage de certaines IST sera plus ou moins indiqué, la fréquence du dépistage plus ou moins pertinente, etc. Par exemple, la Haute Autorité de Santé recommande aux professionnel·le·s de santé de proposer systématiquement aux femmes de 15 à 25 ans sexuellement actives un dépistage des chlamydias tous les ans compte tenu du nombre de contaminations dans cette population.
Il faut aussi tenir compte des délais d’incubation c’est-à-dire le temps pour qu’un microbe soit détectable. Par exemple, après une exposition à un risque de contamination, il faut attendre au moins 2 à 4 semaines pour les chlamydias et 4 à 6 semaines pour le VIH pour faire un dépistage. Pour d’autres IST comme le Papillomavirus (HPV), on considère qu’il y a exposition dès lors qu’on a des rapports sexuels qu’ils soient protégés ou non. C’est pour cela qu’il existe un vaccin et qu’il est conseillé aux personnes ayant un vagin de faire un frottis ou un test HPV régulièrement.
N’hésite pas à te rendre dans un des CEGIDD de la carto du site. Ce sont des centres spécialisés confidentiels et gratuits dans lesquels tu pourras obtenir des conseils et être accompagné·e pour faire des choix informés sur le dépistage.
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