La première option consiste à intégrer un parcours hospitalier qui a pour avantage d’être coordonné et gratuit dans sa totalité. En revanche, de nombreuses personnes et associations de personnes trans dénoncent depuis des années des pratiques discriminatoires transphobes :

– des pratiques arbitraires ; rigidité des protocoles qui ne collent pas forcément à tes besoins, suivi obligatoire par un psychiatre, etc.) ;
– des pratiques hétéronormatives ; sentiment de devoir rentrer dans des cases et correspondre à des stéréotypes de genre pour avoir droit à tel traitement.

La seconde option garantit le choix des praticien·nes et permet la mise en place d’un parcours qui pourra être adapté à tes désirs et ta situation. Malgré une prise en charge à 100 % de la plupart des actes, il se peut néanmoins que tu aies à payer des dépassements d’honoraires (notamment pour la chirurgie). Tu peux également rencontrer des difficultés à trouver des professionnel·le·s compétent·e·s et bienveillant·e·s dans ce domaine.

Si tu es mineur.e, c’est aussi possible de transitionner médicalement mais tu auras besoin d’un accord parental. Il existe par ailleurs des bloqueurs de puberté pour empêcher la production d’hormones entraînant des changements non souhaités (croissance des seins, mue, etc.).

Tu peux contacter les associations d’auto support comme T-Time ou le centre LGBT Côte d’Azur à Nice où des personnes concernées pourront te renseigner sur les pratiques dans ta ville, te conseiller des médecins, t’aider à faire tes choix. C’est important de savoir que tu n’es ni seul·e ni anormal·e, que d’autres ont traversé ces questionnements et peuvent être des ressources précieuses.