Sexe, genre, orientation sexuelle, tu peux avoir des difficultés à différencier ces mots. Tu peux aussi te questionner et avoir des doutes sur ton identité. Voici quelques pistes de réflexion.

Le genre c’est un système qui catégorise les personnes en homme et en femme

Selon que le/la médecin déclare à la naissance ou à l’échographie « c’est une fille » ou « c’est un garçon », des rôles sociaux différents sont attendus.

Certaines de ces attentes sont très visibles et on parle de stéréotypes ou de clichés. Par exemple :

  • les garçons ne doivent pas pleurer,
  • les femmes ne savent pas lire les cartes routières,
  • les filles sont douces et compréhensives, les hommes font le premier pas, etc.

D’autres attentes sont plus subtiles. Mais toutes sont présentes dans la société. La vie de chacune et chacun est fortement influencée par cette division en deux catégories, et ceci dès ton plus jeune âge.

Pour les filles et les femmes, l’enfermement dans ces rôles est particulièrement injuste…

… parce que la société est sexiste. Le sexisme c’est la domination du groupe social des hommes sur le groupe social des femmes. A cause de cela, les hommes ont plus de pouvoir et les femmes en ont moins :

  • elles gagnent moins d’argent,
  • elles subissent davantage de violences sexuelles,
  • on leur donne moins la parole (dans les groupes, dans la sphère politique…),
  • elles sont moins encouragées à se défendre…

Au contraire, les hommes vont davantage occuper des fonctions de décisions et des places de pouvoir :

  • on les encourage à sortir, à voyager sans peur,
  • on valorise leur force physique…

Ce sont des généralités basées sur des observations sociales et des statistiques. Ça ne signifie pas que toutes les femmes sont comme ci, ni que tous les hommes comme ça.

Les comportements qu’on attend des femmes donnent souvent moins de force et moins d’autonomie, que ceux qu’on attend des hommes

Par exemple, si tu es une fille, si on t’apprend à être douce, à ne pas crier, à faire attention aux autres, alors ça peut être difficile de te défendre face à une agression.

Au contraire, si tu es un garçon et qu’on t’encourage à faire des jeux de construction, à sortir, à décider, alors ça peut être plus facile de t’imaginer travailler comme un dirigeant d’entreprise.

Il n’y a pas que le genre qui influence fortement nos comportements et notre place dans la société

Tu peux être discriminé·e ou au contraire privilégié·e selon ta classe sociale, tes réalités physiques, ta couleur de peau, ta corpulence, ton handicap, ton âge, ta religion, ton niveau d’études, ton orientation sexuelle, etc.

Une fille noire ne va par exemple pas subir les mêmes discriminations qu’une fille blanche, ni qu’un garçon noir. C’est ce qu’on appelle l’intersectionalité des rapports de domination. C’est une notion complexe que tu peux découvrir grâce à ce documentaire si tu le souhaites.

Violences

Parce qu’être une femme est perçu comme un désavantage, les femmes trans, et les garçons ou les hommes qui ont des comportements ou des attitudes perçus comme féminins sont particulièrement exposé·e·s aux violences. Ces violences sont donc très souvent des violences sexistes : c’est parce qu’une personne a des attributs ou des comportements féminins qu’elle est dévalorisée.

Des violences existent également à l’encontre des personnes assignées femmes qui ont des comportements masculins ; aussi bien des femmes hétéro, des hommes trans que des lesbiennes. C’est alors davantage la prise de pouvoir et d’autonomie des personnes qui est au centre du contrôle et du jugement social.

Mobilisations et solidarités féminines

Face au sexisme des personnes se mobilisent. Des féministes luttent pour obtenir l’égalité dans les lois et dans les faits entre les femmes et les hommes. Des femmes apprennent à se défendre des agressions du quotidien lors de stages d’autodéfense, par exemple le cours Riposte organisé par le Planning Familial de Marseille.

Récemment des femmes ont massivement dénoncé les violences sexuelles qu’elles ont subi du fait du sexisme, mouvement #metoo. Tu peux pratiquer les solidarités féminines et féministes entre ami·e·s, sur les réseaux sociaux, dans des organisations et collectifs militant·e·s. Par exemple, le Mouvement Français pour le Planning Familial milite pour l’égalité femme – homme depuis près de 50 ans.

Tes questions

Je suis un élève trans, mes profs continuent de m’appeler par mon dead-name, ont-ils le droit ?

Un dead-name (ou morinom) c’est le prénom que tu as reçu à ta naissance, qui est marqué sur tes papiers d’état civil, si aucune démarche…

Un dead-name (ou morinom) c’est le prénom que tu as reçu à ta naissance, qui est marqué sur tes papiers d’état civil, si aucune démarche administrative n’a été entamée pour en changer, mais par lequel tu ne souhaites plus que les gens te nomment.
Tu en as choisi un nouveau, qui te correspond et qui devient ton nom d’usage. Il est parfois compliqué de le faire comprendre à ton entourage et cela peut être violent si cette demande n’est pas respectée. Certaines personnes peuvent avoir du mal à perdre le réflexe d’utiliser ton ancien prénom, alors que d’autres peuvent continuer à utiliser ton dead-name en faisant exprès. C’est une réaction transphobe, comme le mégenrage qui consiste à utiliser délibérément le mauvais pronom pour une personne qui ne se définit pas dans le genre qu’on lui a attribué à la naissance. Par exemple, choisir de continuer de dire « elle » à la place de « il ».
Le ministère de l’Éducation Nationale, qui s’occupe de donner des orientations aux personnels des écoles, a récemment publié un texte pour une meilleure prise en compte des élèves transgenres. Voir la circulaire du 29-9-2021 :
« Les enseignants ont le devoir d’accompagner les jeunes et de faire preuve à leur endroit de la plus grande bienveillance, de leur laisser la possibilité d’explorer une variété de cheminements sans les stigmatiser ou les enfermer dans l’une ou l’autre voie. »
 
Le fait d’utiliser ton prénom d’usage à ta demande fait partie de ce devoir de respect. Avec l’accord de tes deux parents, ton prénom d’usage peut même apparaitre sur tous les documents qui relèvent de l’organisation interne de ton établissement scolaire (liste d’appel, carte de cantine par exemple). En revanche, cela est impossible sur les documents administratifs pris en compte pour le diplôme, par exemple les bulletins scolaires ou sur Parcoursup.
Si tu ne peux pas obtenir leur accord, tu peux te rapprocher d’associations pour en parler et faire valoir ta demande (par exemple Transat à Marseille). Pour information, si le changement ne concerne pas la modification de documents écrits dans ta vie quotidienne d’élève, tu peux tout à fait demander à tes professeur·es ou à tes camarades de t’appeler par ton prénom d’usage sans l’accord de tes parents.
Il existe des dispositifs visant à protéger les droits des personnes transgenres et à lutter contre les préjugés liés aux transidentités, comme la Cour européenne des Droits de l’Homme ou le défenseur des droits en France. Les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé vont dans le même sens.
N’hésite pas à venir en discuter dans un centre de planning familial et dans les associations dédiées !

Être non binaire ça veut dire quoi ?

Tu peux être non binaire si : tu ne te reconnais pas dans le genre qu’on t’a attribué à ta naissance : ni homme, ni femme, tu…

Tu peux être non binaire si :

  • tu ne te reconnais pas dans le genre qu’on t’a attribué à ta naissance : ni homme, ni femme, tu te sens plutôt entre les deux ;
  • tu te sens n’appartenir à aucun genre ;
  • tu te sens parfois un homme et parfois une femme ;
  • tu te sens homme et femme à la fois ;
  • etc.

L’idée est qu’il n’y a pas seulement deux identités de genre qui seraient homme et femme mais qu’il existe de nombreux possibles en-dehors de ces deux pôles. Le sentiment d’appartenance au genre n’est pas forcément fixe et définitif dans le temps, mais il peut être variable et fluide.

On parle plutôt de non binaritéS au pluriel parce que cela recouvre de multiples identités. Aussi certaines personnes non binaires vont se reconnaitre comme des personnes trans puisqu’elles vivent en dehors du genre assigné à la naissance.

Ces identités sont de plus en plus visibilisées parce que des personnes non binaires prennent la parole, notamment sur les réseaux sociaux (comme Cami). Elles revendiquent leurs droits et luttent contre les violences qu’iels peuvent subir. Cette visibilisation a permis à d’autres de s’identifier et de prendre la parole à leur tour.

D’ailleurs cette mobilisation a aussi porté ses fruits : le dictionnaire Le Robert a introduit cette année le pronom neutre iel, ce qui représente une première étape dans la reconnaissance des non binarités dans le langage.

Si tu te poses des questions sur ton identité de genre, que tu rencontres des difficultés dans ton parcours de transition, ou que tu es victime de discriminations et/ou violences, n’hésite pas à t’adresser à un·e professionnel·le qui t’écoutera sans te juger. Tu peux te rendre dans un centre de planning familial ou à la permanence d’une association LGBTQI+, comme Transat et T Time à Marseille ou ATCA à Nice.

Comment je sais quand mes seins arrêtent de pousser ?

Il n’est pas  facile de savoir précisément quand les seins arrêtent de pousser. A partir de la puberté, ton corps va commencer à produire des…

Il n’est pas  facile de savoir précisément quand les seins arrêtent de pousser. A partir de la puberté, ton corps va commencer à produire des hormones sexuelles qui vont entrainer plusieurs changements physiques comme l’apparition des seins par exemple.

Les seins se développent en plusieurs étapes :

  • D’abord, il y a une petite bosse qui apparait sous le téton. Au même moment, le cercle de peau colorée qui entoure le téton (l’aréole) commence à s’élargir.
  • La petite bosse va continuer à grossir et à s’épaissir. Les tétons et les aréoles vont devenir plus foncés.
  • Quand l’aréole ne forme plus un relief à la surface du sein et que le téton ressort, les seins arrivent à la fin de leur développement.

Pendant cette période de la puberté, il est possible d’avoir un sein plus gros que l’autre, car ils ne se développent pas forcément à la même vitesse. En général, à la fin de leur croissance ils auront une taille quasi similaire. Mais sache que tout le long de la vie, la taille des seins peut varier selon des changements hormonaux, une prise de contraception, une prise ou une perte de poids, une grossesse, etc.

L’apparition des seins peut être douloureuse, parfois inconfortable et te mettre mal à l’aise. Tu peux aussi te demander quand cela va débuter ou s’arrêter, avoir peur d’avoir des seins trop gros ou trop petits par exemple. Comme pour le reste du corps, les seins sont soumis à des stéréotypes : ils devraient être ronds, assez volumineux (mais pas trop), ne pas s’affaisser, avoir des petits tétons, etc.  Mais en réalité, il existe une diversité infinie de poitrine, de toutes les tailles et de toutes les formes ! Aucune n’est bizarre ou anormale !

Si tu es complexée et/ou que tu te poses des questions, n’hésite pas à en parler avec des ami·es et/ou des adultes de confiance. Tu peux aussi te rendre dans un centre de planning familial pour discuter avec un·e conseiller·ère. Enfin, si tu ressens des douleurs, tu peux consulter un·e médecin.

Où ou avec qui peut-on faire sa transition médicale de genre ?

La première option consiste à intégrer un parcours hospitalier qui a pour avantage d’être coordonné et gratuit dans sa totalité. En revanche, de nombreuses personnes…

La première option consiste à intégrer un parcours hospitalier qui a pour avantage d’être coordonné et gratuit dans sa totalité. En revanche, de nombreuses personnes et associations de personnes trans dénoncent depuis des années des pratiques discriminatoires transphobes :

– des pratiques arbitraires ; rigidité des protocoles qui ne collent pas forcément à tes besoins, suivi obligatoire par un psychiatre, etc.) ;
– des pratiques hétéronormatives ; sentiment de devoir rentrer dans des cases et correspondre à des stéréotypes de genre pour avoir droit à tel traitement.

La seconde option garantit le choix des praticien·nes et permet la mise en place d’un parcours qui pourra être adapté à tes désirs et ta situation. Malgré une prise en charge à 100 % de la plupart des actes, il se peut néanmoins que tu aies à payer des dépassements d’honoraires (notamment pour la chirurgie). Tu peux également rencontrer des difficultés à trouver des professionnel·le·s compétent·e·s et bienveillant·e·s dans ce domaine.

Si tu es mineur.e, c’est aussi possible de transitionner médicalement mais tu auras besoin d’un accord parental. Il existe par ailleurs des bloqueurs de puberté pour empêcher la production d’hormones entraînant des changements non souhaités (croissance des seins, mue, etc.).

Tu peux contacter les associations d’auto support comme T-Time ou le centre LGBT Côte d’Azur à Nice où des personnes concernées pourront te renseigner sur les pratiques dans ta ville, te conseiller des médecins, t’aider à faire tes choix. C’est important de savoir que tu n’es ni seul·e ni anormal·e, que d’autres ont traversé ces questionnements et peuvent être des ressources précieuses.

Par où commencer sa transition de genre ?

Il existe plusieurs façons de « transitionner » pour vivre dans le genre auquel tu t’identifies : avec ou sans modifications corporelles, hormonales, chirurgicales, avec…

Il existe plusieurs façons de « transitionner » pour vivre dans le genre auquel tu t’identifies : avec ou sans modifications corporelles, hormonales, chirurgicales, avec ou sans changements administratifs.

Il n’y a pas de parcours tout indiqué. Tu peux avoir envie d’exprimer et d’explorer tranquillement ton genre :
– te faisant appeler par un autre prénom et désigner par un autre pronom de temps à autre ;
– en changeant progressivement ta garde robe ;
– en testant quelques modifications sur ton corps (épilation, maquillage, port de vêtements spéciaux pour aplatir ou au contraire grossir certaines parties de ton corps et dessiner une silhouette qui te correspond davantage, etc.).

Cela peut permettre de mieux connaître qui tu es, tes besoins, et de t’orienter vers d’autres modifications par la suite si tu le souhaites.

Tu peux préférer faire un changement durable ou plus net et avoir une idée très claire de son aboutissement. Tu peux alors faire reconnaître légalement ta transition en accomplissant certaines démarches pour que ton genre et ton éventuel changement de prénom soient reconnus sur tes papiers d’identité. Et avec un coup de pouce de la médecine (hormonothérapie et/ou opérations) tu peux transformer ton corps (pilosité, voix, organes génitaux, carrure, etc.).

Tu te poses peut-être la question de où et avec qui faire une transition médicale de genre, plus de réponse par ici.
Tu peux aussi contacter les associations d’auto support comme T-Time à Marseille où des personnes concernées pourront te renseigner sur les pratiques dans ta ville, te conseiller des médecins, t’aider à faire tes choix. C’est important de savoir que tu n’es ni seul·e, ni anormal·e, que d’autres ont traversé ces questionnements et peuvent être des ressources précieuses.

Ça veut dire quoi queer ?

Tu l’auras peut-être deviné c’est un mot anglais. Son sens premier c’est « bizarre » ou « étrange ». Il a été utilisé comme insulte…

Tu l’auras peut-être deviné c’est un mot anglais. Son sens premier c’est « bizarre » ou « étrange ». Il a été utilisé comme insulte pour parler des personnes qui n’étaient pas conformes aux normes de genre et de sexualité. Pour affirmer le droit et la fierté à ne pas être dans ces normes, des personnes ont repris cette insulte. Elles ont en quelque sorte dit : « oui, nous ne sommes pas hétérosexuel.les, oui nous ne ressemblons pas à ce que devrait être une femme ou un homme, et nous sommes fièr·e·s de ça. Vous nous trouvez peut être bizarres mais nous n’avons pas honte de nos vies ni de nos désirs ! ».

Dans la bouche des personnes concernées, le mot queer comme les mots pédés ou gouines ne sont donc plus des insultes (on parle de retournement du stigmate). Mais il est très souvent insultant d’utiliser ces mots pour désigner d’autres personnes quand on n’est pas soi-même une personne minorisée de genre ou sexuelle. Tu appartiens à une minorité de genre ou une minorité sexuelle si tu es lesbienne, gay, bi, trans, personne non-binaire mais aussi intersexe, asexuel.le, polysexuel·e,…

Si tu éprouves des formes d’exclusion, d’invisibilité ou de violences parce que tu n’as pas les attirances, le corps ou l’identité de genre attendue car majoritaire, tu peux te considérer queer. Pour parler de la communauté queer tu peux également entendre parler de LGBT+. La communauté ça permet de se reconnaitre, d’être plus visible, de se renforcer, de se donner du pouvoir, de se soutenir. Si tu t’interroges sur ton genre et/ou ta sexualité, et/ou si tu as été victime de violences du fait de ton identité de genre et/ou de ta sexualité, et que tu souhaites en parler, tu peux te rendre… en bonus, découvre ce compte insta @fromthetopdown

Pourquoi les garçons sont-ils plus forts que les filles ?

En matière de force physique, tu remarqueras peut-être que la masse musculaire est généralement plus développée chez les garçons, bien qu’il est important de noter…

En matière de force physique, tu remarqueras peut-être que la masse musculaire est généralement plus développée chez les garçons, bien qu’il est important de noter que ce n’est pas si systématique : certaines filles sont bien plus musclées que certains garçons.

Des raisons physiologiques peuvent expliquer en partie ces différences : la testostérone (hormone présente chez tout le monde, mais produite davantage chez les garçons) favorise le développement des muscles. Tes gènes, ton métabolisme propre, des maladies, la puberté ou la ménopause, etc, peuvent aussi agir.
Mais c’est surtout ton environnement qui a des conséquences sur ta masse musculaire : tes conditions de vie, ton alimentation et bien sûr : l’exercice du physique. Aucun doute que si tu pratiques du sport régulièrement, tu vas devenir plus fort·e. Et c’est là qu’on remarque des différences…

On sait que les filles et les garçons n’ont pas le même accès au sport : on encourage davantage les garçons à courir, se battre et s’inscrire à un club, alors qu’on invite les filles à des activités calmes d’intérieur (loisirs créatifs, poupée, cuisine, etc). Dans l’alimentation, les chercheur·se·s notent que les garçons ont accès à une nourriture plus protéinée que les filles : on les sert parfois plus en viande, sans s’en rendre compte ou sous prétexte qu’ils pratiquent plus de …. Sport. C’est le serpent qui se mord la queue !

Les filles peuvent être très fortes mais cela est moins mis en avant. On te parlera sans doute plus de la force physique qu’il faudrait pour devenir maçon (métier dit « masculin ») que celle nécessaire à une aide-soignante (métier dit « féminin») pour faire son travail et soulever des personnes malades.
Tu peux te demander quelles sont les conséquences de ces différences et en quoi la force physique est un avantage ? Voici des idées :
– Se défendre d’une agression, courir et échapper à quelque chose ;
– Être autonome chez soi : dévisser des choses coincées, déménager, faire certains travaux de réparation ; …
– Accéder à certains emplois (ex : métiers du bâtiment, technicien.ne du spectacle, livreur.se) ;
– Atteindre des endroits magnifiques en montagne qui demandent une bonne condition physique, et en retirer bien-être et plaisir etc.

Tout cela fait que l’univers des filles peut être plus restreint, plus dangereux et moins agréable ! Quel dommage… alors les filles, soyons fortes !!!