L’homophobie désigne les manifestations de mépris, de rejet et de haine envers des personnes ou des pratiques homosexuelles. Cela va parfois jusqu’à l’agression physique.

La lesbophobie vise spécialement les lesbiennes. En effet, une des conséquences du sexisme est que les femmes homosexuelles sont parfois victimes de violences spécifiques.

La transphobie est un rejet exprimé à l’égard des personnes trans qui, souvent, ne rentrent pas dans les normes prédéfinies par la société.

L’entourage familial, les collègues, les amis, bref la société nous empêche trop souvent de vivre notre sexualité de manière vraiment libre.

Mais en fait, c’est quoi ?

  • “sale gouine”, “gros pédé”, “va te faire enculer”, “tafiole”,… ;
  • les agressions à la sortie des lieux gays / les viols de lesbiennes ;
  • dire à une lesbienne : “t’as pas trouvé le bon je vais te faire changer d’avis” ;
  • le refus d’embaucher une personne trans ;
  • l’accès au logement ou le refus d’adoption pour un couple homo ;

Toutes ces blagues, insultes, agressions, discriminations sont des violences homophobes, transphobes et sexistes.

Que faire si je suis victime d’homophobie ou de transphobie ?

Il existe une ligne d’écoute dédiée aux agressions LGTBophobes : https://www.sos-homophobie.org/

Ils·elles te fourniront du soutien et des informations si tu veux porter plainte.

La transphobie

Vivre dans un genre différent de celui qui nous a été assigné à la naissance est quelque chose qui est souvent jugé comme bizarre, anormal, mauvais… Entendre ces jugements et savoir qu’ils existent peut faire mal, faire perdre confiance en soi, en ses désirs.

La représentation selon laquelle on doit vivre en adéquation avec le genre assigné à la naissance et que donc les personne trans ne devraient pas être trans, est une représentation transphobe. C’est une représentation qui ne reconnaît pas le droit à l’existence aux personnes trans.

La transphobie c’est toutes violences et les marques de rejet contre des personnes trans. Elle peut être exercée par des proches, des inconnu.e.s, des professionnel.les, des institutions (médicales ou étatiques par exemple).

La communauté LGBT

Pour se donner des forces face aux violences transphobes, se soutenir dans des coming out, partager des ressources autour de la transition, des personnes trans ont créé de nombreuses associations communautaires.

En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’annuaire de la coordination LGBTQI te permet de trouver des contacts. Par exemple, l’association transat ou les temps de rencontres T-Time à Marseille.

Le site « C’est comme ça » offre également des ressources en ligne pour les jeunes LGBT : http://www.cestcommeca.net/documents/doc-ant-si-mon-genre-metait-conte.pdf

Homophobie, transphobie, que dit la loi ?

La loi française condamne toutes les formes de discrimination, de haine, de violence contre les personnes en raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre.

Dans le cadre de la lutte contre les discriminations, la loi punit ces comportements tout comme elle condamne les injures et les comportements racistes. Le coupable risque de 1 à 3 ans de prison et une amende de 45 000 €.

Tes questions

Dois-je dire à mes parents que je suis gay ou lesbienne ?

Tu as l’impression que ta famille te laisserait tomber ou aurait une réaction agressive si tu leur annonçais ton orientation ? Faire son coming out…

Tu as l’impression que ta famille te laisserait tomber ou aurait une réaction agressive si tu leur annonçais ton orientation ? Faire son coming out peut en effet exposer à l’homophobie, à la lesbophobie, à la biphobie ou à la transphobie de certaines personnes autour de soi. Tu peux être rejeté·e, insulté·e ou intimidé·e de différentes façons à cause des préjugés qui existent toujours dans la société. Tu peux choisir de le garder pour toi.

Il y a peut être aussi des personnes de ton entourage qui accueilleront avec bienveillance tes confidences et si tu te sens prêt·e, en parler peut être un moyen de te faire du bien et de vivre librement tes relations sans avoir besoin de te cacher.

N’hésite pas à en parler à des gens de confiance ou à des professionnel.le.s avant ton ou tes coming out pour te préparer si tu en ressens le besoin.