Tu peux être non binaire si :

  • tu ne te reconnais pas dans le genre qu’on t’a attribué à ta naissance : ni homme, ni femme, tu te sens plutôt entre les deux ;
  • tu te sens n’appartenir à aucun genre ;
  • tu te sens parfois un homme et parfois une femme ;
  • tu te sens homme et femme à la fois ;
  • etc.

L’idée est qu’il n’y a pas seulement deux identités de genre qui seraient homme et femme mais qu’il existe de nombreux possibles en-dehors de ces deux pôles. Le sentiment d’appartenance au genre n’est pas forcément fixe et définitif dans le temps, mais il peut être variable et fluide.

On parle plutôt de non binaritéS au pluriel parce que cela recouvre de multiples identités. Aussi certaines personnes non binaires vont se reconnaitre comme des personnes trans puisqu’elles vivent en dehors du genre assigné à la naissance.

Ces identités sont de plus en plus visibilisées parce que des personnes non binaires prennent la parole, notamment sur les réseaux sociaux (comme Cami). Elles revendiquent leurs droits et luttent contre les violences qu’iels peuvent subir. Cette visibilisation a permis à d’autres de s’identifier et de prendre la parole à leur tour.

D’ailleurs cette mobilisation a aussi porté ses fruits : le dictionnaire Le Robert a introduit cette année le pronom neutre iel, ce qui représente une première étape dans la reconnaissance des non binarités dans le langage.

Si tu te poses des questions sur ton identité de genre, que tu rencontres des difficultés dans ton parcours de transition, ou que tu es victime de discriminations et/ou violences, n’hésite pas à t’adresser à un·e professionnel·le qui t’écoutera sans te juger. Tu peux te rendre dans un centre de planning familial ou à la permanence d’une association LGBTQI+, comme Transat et T Time à Marseille ou ATCA à Nice.