OUI. Dans le langage courant, la première fois évoque souvent la première pénétration vaginale dans les rapports hétérosexuels. Avant cette première fois, on dit que les personnes sont vierges ou puceau-pucelles. Cela ne signifie pas qu’elles sont protégé.e.s des IST (infections sexuellement transmissibles) car certaines IST peuvent se transmettre par d’autres pratiques que la pénétration vaginale.

De plus, une personne ayant un appareil reproducteur dit « féminin » (utérus, ovaires, trompes etc..) peut tomber enceinte dès son premier rapport. Il est donc important de réfléchir au mode de protection qui te paraît le plus efficace, le plus pratique, le plus adapté à ta ou tes pratiques si tu ne souhaites pas avoir d’enfant.
Il n’y a que le préservatif (interne ou externe) qui protège à la fois des grossesses et des IST. Tous les autres moyens de contraception (pilule, implant, anneau, etc.) ne protègent pas des IST. Le diaphragme lui, protège à la fois des grossesses non désirées et de certaines IST (chlamydiae, gonocoques,… ). Le préservatif (interne ou externe) est le meilleur moyen de se protéger à la fois des grossesses et des IST.

En plus de réduire fortement les risques de grossesse, le diaphragme associé aux spermicides offre également une protection de certaines IST. Tous les autres moyens de contraception (pilule, implant, anneau, etc.) ne protègent pas des IST. La protection n’est jamais totale en matière d’IST, c’est pour cela qu’il est conseillé de faire des dépistages réguliers même si tu utilises des préservatifs, et d’autant plus si toi et ton-ta partenaire ne souhaitez pas ou plus en utiliser. Vous pouvez vous rendre tous les deux dans un centre gratuit d’information de dépistage et de diagnostique (Cegidd), afin de vérifier qu’aucun·e n’est porteur·se d’une IST.

Tu peux compléter la lecture de cette question avec cet article : les relations sexuelles, et cette question : « est-il possible d’être porteur d’une MST en ayant eu seulement des rapports avec unepersonne qui était vierge? » qui décrit plus en détail les différentes pratiques sexuelles et les possibles risques qu’elles comportent.

La première fois qu’on a un rapport intime ou sexuel avec quelqu’un·e, cela peut-être intimidant. Donner son consentement dans la sexualité, par la parole, par des gestes, par son attitude, c’est donner volontairement et librement son accord de participer à une pratique sexuelle. Cela n’est pas toujours facile à dire ou à signifier mais c’est important de ne pas se forcer à faire quelque chose qu’on n’a pas envie de faire, de se centrer sur ses désirs et pas uniquement sur ceux de l’autre !

Tu peux en parler avec un médecin ou te renseigner auprès d’un centre de planning familial.