Le cancer du col de l’utérus est le plus souvent causé par un virus : le papillomavirus humain, ou HPV. Le plus souvent il ne provoque pas de symptôme. Des lésions précancéreuses peuvent donc passer inaperçues.

Quand se faire dépister ?

Un cancer du col de l’utérus donne des symptômes peu caractéristiques : douleurs au niveau du bas-ventre ou dans le bas du dos, saignements en-dehors des règles, pertes vaginales inhabituelles, inconfort au moment des rapports sexuels… Voilà pourquoi seul le dépistage peut nous renseigner et permettre d’agir bien avant qu’un cancer n’apparaisse.

Le frottis

La méthode la plus courante de dépistage consiste en un frottis. Un·e professionnel·le de santé introduit généralement un spéculum dans le vagin ; c’est un instrument qui permet d’écarter les parois vaginales et d’accéder au col de l’utérus pour l’observation ou les prélèvements. Ce·tte professionnel·le prélève quelques cellules sur le col de l’utérus à l’aide d’une sorte de coton-tige. Cela prend quelques secondes et c’est pratiquement indolore. Ce prélèvement sera ensuite examiné dans un laboratoire pour voir s’il présente des anomalies. Si jamais le·la médecin constate quoi que ce soit de préoccupant, des examens complémentaires seront réalisés pour voir si une surveillance particulière est nécessaire.
Le frottis est proposé à partir de 25 ans. Un deuxième frottis est réalisé un an après le premier, puis tous les trois à cinq ans selon l’âge de la personne. Ces examens sont entièrement pris en charge par l’assurance maladie. Ils peuvent être réalisés par un·e gynécologue, généraliste, sage-femme, ou encore sur prescription en laboratoire.