L’idée centrale est que le féminisme et l’écologie ne sont pas des combats séparés, mais qu’au contraire, l’oppression des femmes et la destruction de l’environnement vont de pair.
Pour les éco-féministes, la violence contre les femmes et la violence contre la nature ont les mêmes origines. Par exemple, de nombreuses personnes pensent que pour être un homme viril il faut avoir un comportement dominateur vis-à-vis des femmes ou encore manger beaucoup de viande, ce qui a un énorme impact sur l’environnement et le bien-être animal.
De manière pratique, les éco-féministes s’intéressent aussi à la façon dont la destruction de l’environnement affecte les femmes dans le monde. Par exemple, le réchauffement climatique a un impact négatif sur des millions de personnes, mais les femmes en sont souvent plus fortement affectées. Dans de nombreux pays, ce sont les femmes qui ont la responsabilité des activités vitales pour la famille, comme aller chercher de l’eau au puits s’il n’y a pas d’eau courante à la maison. Avec le réchauffement climatique, les épisodes de sécheresse sont de plus en plus courants et ce sont les femmes et les petites filles qui doivent faire des trajets de plus en plus longs et fatigants pour ramener de l’eau. Cela les empêche de se consacrer à d’autres activités, comme un métier ou des études.
En bref, pour les éco-féministes, la préservation de l’environnement et la lutte pour les droits des femmes représentent un seul et même combat, qui vise à créer une société plus respectueuse de l’autre et de la nature.