La sexualité des personnes handicapées reste un sujet tabou dans notre société. Mais les personnes en situation de handicap, comme tout un chacun, expriment des désirs, des envies et un besoin de contact physique et de relations sexuelles.
Une personne handicapée peut-elle avoir une sexualité ?
Être non voyant ou malentendant n’empêche évidemment pas d’avoir une sexualité. Le développement des autres sens permet de ressentir et partager plein de sensations !
Le handicap moteur gêne les mouvements, empêche parfois l’érection. Il n’empêche pas le désir.
Une personne para ou tétraplégique n’aura parfois plus de sensation au niveau des organes génitaux. Elle développera cependant d’autres plaisirs sensuels. Elle pourra apprécier la tendresse et les caresses sur d’autres parties du corps qu’elle trouve érotisées.
Pour les personnes porteuses d’un handicap mental, le développement du corps à la puberté se passe de la même manière que pour les personnes valides. Parfois le développement psycho affectif n’a pas lieu en même temps. Pour établir une relation de couple, tout dépendra de leur capacité de socialisation et de rapprochement.
La sexualité contribue au bien-être physique et psychique
Elle est si variée que chacun·e peut trouver sa manière de la vivre en affirmant ses désirs et ses envies et en prenant en compte le désir et les envies de son·sa partenaire.
Parfois la situation de vulnérabilité générée par le handicap peut amener les aidants (familles, professionnel·le·s) à protéger les personnes en situation de handicap des possibles risques liés à la sexualité. La sexualité est vécue sous le regard des autres. Ils peuvent enfreindre les droits à l’intimité et aller jusqu’à empêcher les relations sexuelles.
C’est pourtant un droit. Si tu te sens concerné par ces problématiques, n’hésite pas à prendre contact avec un centre de planning familial.